En avant-première
À travers le travail de Joshua Oppenheimer, qui filme les responsables du génocide indonésien, une famille de survivants découvre comment leur fils a été assassiné, ainsi que l’identité de l’homme qui l’a tué. Le plus jeune frère est déterminé à briser la loi du silence et la peur imposées aux survivants, dans un pays où les meurtriers demeurent au pouvoir.
Après « The Act of Killing », présenté l’an dernier à Douarnenez, le cinéaste revient sur le mouvement du 30 septembre 1965 en Indonésie et sur les massacres qui causèrent la mort de plusieurs centaines de milliers de militants communistes, d’opposants politiques et de membres des minorités ethniques.
La cruauté n’est jamais montrée et les supplices toujours suggérés dans le film qui, au-delà de son ambition historique, aborde le thème universel du rapport entre les survivants et les assassins de leurs parents, en l’absence d’un processus de vérité et de réconciliation.