Focus
1 août 2024Focus Marcelo Gomes
1 août 2024Expositions
Salle des Halles
de 9H30 à 17H30
Não deixe calar nossa voz
NE LAISSEZ PAS TAIRE NOS VOIX
LAURE DEGRAS – PORTRAITS AU POCHOIR
« Depuis longtemps, inscrire quelque chose sur les murs m’importe. Les affiches que j’appelle Poèmes urbains (PO M-URB’1) sont des dispositifs artistiques légers et éphémères qui me permettent de partager des luttes, des causes, des convictions, des valeurs sûrement… De la poésie, des espoirs et de la beauté, peut-être »
Les thoniers-senneurs – 1972
FÉLIX LE GARREC – PHOTOGRAPHIES
EXPOSITION EN PARTENARIAT AVEC L’ASSOCIATION LES AMIS DE NICOLE ET FÉLIX LE GARREC.
Né en 1930 à Plonéour-Lanvern et après quelques années passées à Paris à travailler dans des laboratoires de développement photos, Félix revient en 1956 dans son village natal pour s’y établir photographe. En parallèle il sera photographe de plateau pour Charles Brabant, Costa Gavras et reporter photo pour le Télégramme de Brest. Félix Le Garrec porte une œuvre protéiforme : scènes de tournage, le quotidien d’un village et ses habitants, portraits sociaux mais aussi paysages marins et scènes de genre. Tout l’intéresse, pourvu qu’il s’y dessine une histoire humaine. En 1972, Félix Le Garrec propose au patron d’armateur de Concarneau de faire un reportage à bord de thoniers-senneurs. L’expédition alors au Panama se compose de trois thoniers-senneurs : l’Ile de Sein, le Trévignon et le Président Lacour. Les marins partis à bord sont de Douarnenez, Tréboul ou encore Concarneau. Environ 800 photographies sont prises en un mois et demi d’expédition. Les photographies prises par Félix Le Garrec posent ici le regard sur des hommes et sur leur travail
Cordels
COLLETION PRIVÉE DE SYLVIE DEBS
Arrivé par bateau avec les premiers colons portugais, le cordel brésilien est un genre de littérature poétique populaire. Né d’une tradition orale, évoluant ensuite vers l’écrit, il se présente sous forme de livrets, les folhetos, que l’on appelle cordel, en référence à leur mode d’exposition traditionnelle dans les marchés publics, accrochés sur des cordelettes. Devenu un outil de résistance et de contestation populaire, le cordel désacralise le rapport au livre et à la littérature : le langage informel, l’argot et la créativité linguistique dominent et caractérisent aujourd’hui encore cette pratique artistique largement répandue. Cette exposition est constituée d’échantillons de pages de cordels issus de la collection personnelle de Sylvie Debs, que le Festival remercie chaleureusement !
Transduction – Exposition urbaine
Une collection d’affiches transféministes réalisées par @jill_taurz est présentée dans les pages de ce catalogue et sera affichée sur la Place du festival. Selon ses mots, @jill_taurz « cherche des supports matériels et émotionnels pour (sur)vivre ». L’artiste présente donc des portraits de figures transféministes au Brésil « dont l’existence donne envie de continuer à se défendre ».
Pour soutenir une association communautaire trans au Brésil, suivre l’association Casa Nem (@casanem_) à Rio de Janeiro (Cagnotte en ligne : https://evoe cc/casanem).
À LA MJC
Du lundi au vendredi, de 10 à 17h
En vie
EXPOSITION EN PARTENARIAT AVEC SOS MEDITERRANEE.
Sortie en novembre 2021, la bande-dessinée de Joub et Nicoby « En Vie » a l’ambition d’expliquer la migration aux plus jeunes et soutenir les actions de sauvetage de SOS MEDITERRANEE par un don de 2,5€ à chaque album vendu.
Pour donner plus d’écho à ce projet, une déclinaison de la BD en exposition a été réalisée. En juillet 2022, SOS MEDITERRANEE a fait reproduire l’exposition sur bâches pour la mettre gratuitement à disposition des antennes.
Chaque jour des femmes, des hommes, des enfants décident de partir et de laisser tout derrière eux pour fuir une vie devenue trop dure dans leur pays. Ces personnes ne quittent pas leur pays, leur famille et leurs amis pour le plaisir. Il ne s’agit pas d’un départ en vacances. Elles partent parce qu’il n’est plus possible de vivre là où elles sont. Elles cherchent un ailleurs, meilleur. De déplacement en déplacement, le voyage devient long et dangereux. Finalement, il faudra traverser le désert, échapper à la faim, à la soif, surmonter la violence des passeurs et des trafiquants d’êtres humains.
Illustrée par Joub et Nicoby, cette exposition raconte cinq destins. Cinq histoires mêlées qui relatent le sort de milliers de personnes. C’est aussi une invitation à réfléchir, seul ou à plusieurs, pour se demander : « Et moi que ferais-je si j’étais à leur place ? »
Plus d’infos sur le projet : https://sosmediterranee.fr/a-terre/3-questions-en-vie/